Nierówności społeczne a wzrost gospodarczy z. 43(3)/2015
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Przeglądanie Nierówności społeczne a wzrost gospodarczy z. 43(3)/2015 według Temat "Bank centralny"
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Pozycja La demande de monnaie en République Démocratique du Congo dans les années 2004–2012(Wydawnictwo Uniwersytetu Rzeszowskiego, 2015) Kamba-Kibatshi, MarcelUn pays qui ne contrôle pas sa monnaie et son système financier, ne contrôle pas son économie et en conséquence sa sécurité économique. La monnaie est un outil important pour la gestion macroéconomique d’un pays. Une politique monétaire crédible ne sera menée au Congo que quand d'une part il ne sera pas rétabli la confiance au gouvernement sur toute l’étendue du pays c’est-àdire sa gouvernance ne sera pas reconnue, d'autre part le franc congolais n’aura pas été reconnue dans l'économie nationale comme une monnaie crédible et légitime dans tout le pays en conformité avec la Constitution actuelle du pays. Pour le réaliser qu'il faudra penser à faire des réformes dans tous les secteurs économiques du pays. La monnaie est le signe le plus visible de la performance économique d'un pays. Malheureusement, la République Démocratique du Congo depuis ces dernières décennies, a connu une expérience inflationniste sans précédent. Dans les 15 dernières années, le taux d'inflation en RDC est élevé à 104% par an, ce qui a entraîné la perte de crédibilité monétaire dans le pays. Le taux de change mis en place ou introduit en 1998 montre que 1 franc congolais par rapport au dollar américain était de 1 franc congolais, ie. 100 CDF = 0,3333 USD, ce qui signifiait que quant quelqu’un voulait acheter 1 dollar américain, il devrait payer 3 francs congolais, mais maintenant la monnaie congolaise est devenu sans valeur parce que maintenant pour 1 dollar américain vous devez payer 940 francs congolais. L’évaluation que l’on a fait pendant ces quinze dernières années est un constat d’échec car le franc d’aujourd’hui ne vaut plus rien par rapport à celui que le pays avait introduit en juin 1998. Dans ce cas la réforme monétaire était indispensable pour marquer le grand changement dans la gestion du secteur public et inspirer ainsi la confiance dans l’avenir du pays.